Tout savoir sur le permis ambulance : exigences et procédures

Le permis ambulance est un sésame indispensable pour exercer la profession d’ambulancier. Bien souvent, on pense au taxi, à la voiture de tourisme avec chauffeur (VTC) ou même à l’ambulance lorsque l’on entend parler du permis B, mais il s’agit en réalité d’une certification spécifique destinée aux personnes qui souhaitent exercer ce métier passionnant. Dans cet article, nous vous dévoilons les principales activités liées au permis ambulance, les critères d’éligibilité ainsi que les étapes clés pour obtenir cette précieuse autorisation.

Les activités liées au permis ambulance

En tant qu’ambulancier, plusieurs missions peuvent vous être confiées :

  • Transport de patients : au cœur de l’activité, l’ambulancier participe directement au transport de personnes nécessitant des soins médicaux, depuis leur domicile vers un établissement ou entre différents lieux de prise en charge.
  • Aide à la mobilité : pour des personnes à mobilité réduite, difficiles à transporter en véhicules classiques, l’ambulancier doit disposer d’un matériel adapté et avoir suivi une formation spécifique pour gérer ces situations délicates.
  • Gestion des urgences : lorsqu’un patient présente des signes de détresse vitale, l’ambulancier peut également être amené à intervenir en urgence pour assurer les premiers secours et le transport vers l’hôpital le plus proche.
  • Accompagnement des patients : au-delà de la dimension médicale, le métier d’ambulancier requiert également un savoir-faire relationnel et un sens aigu du service, pour offrir un accompagnement bienveillant aux personnes transportées et veiller à leur confort.

Les critères d’éligibilité

Pour prétendre au permis ambulance, plusieurs conditions doivent être remplies :

  1. Être titulaire du permis B depuis au moins 3 ans. Cela permet d’avoir une expérience suffisante de la conduite sur route, avec une excellente maîtrise des règles du code de la route ainsi que des techniques de sécurité routière.
  2. Disposer d’un certificat médical favorable délivré par un médecin agréé, attestant notamment de l’aptitude physique, visuelle et auditive requises pour exercer le métier d’ambulancier.
  3. Avoir suivi une formation spécifique dans un centre agréé par le ministère chargé des transports, afin de valider les compétences nécessaires pour exercer cette profession en toute sécurité (formation gestes de premier secours, manipulation de matériel, législation…).

La formation initiale d’ambulancier

Il existe différents organismes qui dispensent la formation initiale d’ambulancier, certains étant même spécialisés dans les transports sanitaires. Cette formation est d’une durée totale de 70 heures réparties sur environ deux semaines.

Le programme de la formation se compose notamment des modules suivants :

  • Réglementation applicable aux transports sanitaires terrestres : connaître la législation qui encadre l’activité des ambulanciers
  • Sécurité routière et conduite en contexte professionnel : maîtriser les techniques de conduite spécifiques à l’usage d’un véhicule ambulance et prendre en compte les situations particulières liées au transport de patients
  • Gestes de premiers secours : s’approprier les principales procédures à effectuer pour prodiguer les soins d’urgence lors d’une intervention
  • Utilisation du matériel spécifique : apprendre à manipuler avec aisance les différentes aides techniques présentes à bord d’une ambulance (fauteuils roulants, brancards, respirateurs…)
  • Communication professionnelle et relationnelle : développer l’écoute active et le savoir-faire relationnel nécessaire pour aider les patients à affronter cette situation souvent éprouvante psychologiquement

L’examen du permis ambulance

Afin d’évaluer les compétences acquises durant la formation, un examen final est organisé. Cet examen comporte plusieurs épreuves :

  • Une épreuve théorique, sous forme de QCM, pour mesurer la connaissance des lois et règlements en vigueur dans le domaine des transports sanitaires
  • Une épreuve pratique de conduite, avec mise en situation réelle ou en simulation sur un parcours devenue, pour tester les capacités routières spécifiques à l’usage d’une ambulance
  • Une épreuve d’intervention sur victime, où le candidat doit réaliser certains gestes de secourisme devant un jury d’examinateurs
  • Un entretien oral pour juger des aptitudes relationnelles et professionnelles du futur ambulancier

Après l’obtention du permis ambulance

Une fois que vous avez obtenu votre permis ambulance, plusieurs possibilités s’offrent à vous :

  1. Intégrer une entreprise de transport sanitaire, qui peut être privée ou publique (sociétés d’ambulances classiques, VSL…)
  2. Faire partie d’un service hospitalier, au sein duquel vous serez en charge notamment du transport des patients entre différents services
  3. Travailler en tant qu’indépendant, en créant votre propre société de transport sanitaire

Quel que soit le choix que vous ferez, il est essentiel de garder à l’esprit que le métier d’ambulancier nécessite une formation continue pour se maintenir informé des évolutions réglementaires et technologiques, ainsi que pour renouveler et développer ses compétences professionnelles.

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